Notre histoire

Historique et réalisations 

L'APRUO a été créée en 1998 en réponse aux préoccupations du personnel académique retraité de l'Université d'Ottawa, qui estimait que ses intérêts en tant que retraités et sa voix sur les questions d'actualité n'étaient pas adéquatement représentés. L'impulsion initiale de la fondation de l'Association était liée à la gestion de l'excédent considérable du régime de retraite à l'époque. Toutefois, au fil du temps, l'Association a évolué pour défendre les intérêts de ses membres sur un large éventail de questions et promouvoir de bonnes relations avec tous les membres de la communauté universitaire.

Au fil du temps, l'APRUO a été reconnue par l'administration de l'Université et l'Association des professeurs de l'Université d'Ottawa (APUO) comme représentante officielle des retraités universitaires de l'Université, avec droit de vote aux principaux comités et accès direct à l'administration. Récemment, en collaboration avec l'Association des retraités du personnel administratif (ARPA), nous avons réussi à faire pression pour obtenir des augmentations de l'indexation des pensions de rattrapage couvrant les années précédentes où la pleine indexation n'a pas été créditée. Lors de la transition vers le nouvel administrateur des prestations de soins de santé, Canada Life, au cours de l'automne 2020, nous avons fourni des informations aux membres, parrainé une séance d'information en ligne et aidé les membres qui ont connu des problèmes avec la transition. Ce ne sont là que deux exemples actuels du travail que l'APRUO accomplit au nom de ses membres.

Notre 25e anniversaire

Lors de son assemblée générale annuelle du 23 mai 2023, l'APRUO a célébré le vingt-cinquième anniversaire de sa fondation. A cette occasion, le premier président de l'APRUO, Maurice Jetté, a été invité à prononcer une allocution sur la création de l'association en 1998-1999. Le texte du discours du professeur Jetté est reproduit ci-dessous.

Allocution de Maurice Jetté à l’occasion de La création de l’APRUO

Lorsque notre présidente, Sylvie Lauzon, m’a demandé de prononcer quelques mots sur les  débuts de l’association, j’ai hésité. J’avais remisé tous mes dossiers et après un si long délai, il se pourrait que ma mémoire soit plus ou moins factuelle. Fort heureusement, Sylvie m’a fait parvenir le procès-verbal de notre première Assemblée générale qui me fut très utile. Merci Sylvie.

Je voudrais débuter en précisant que c’est à Bob Keyserlink que revient l’initiative de former l’APRUO en 1998. Avant l’arrivée de notre association, il existait, depuis un certain temps, un Comité des retraités, qui siégeait sous l’égide de l’APUO. Bob en était le président. J’en étais membre. Toutefois, il se disait mécontent de l’attitude de l’APUO.

Il appert qu’on le consultait rarement, on accordait peu d’intérêt à nos revendications, et surtout un manque flagrant de soutien pour les retraités dans le fameux dossier de la caisse de retraite, climat qu’il qualifiait de “hostile environment”. Selon lui, on se devait de former une nouvelle entité indépendante pour adéquatement représenter nos membres.

Lors d’une assemblée (je ne me souviens pas du moment exact), une proposition fut soumise et acceptée: soit de constituer une association des professeurs retraités dissociée de l’APUO. À la mi-décembre, 1998, Bob convoqua une réunion exceptionnelle pour constituer un groupe de travail afin de mettre sur pied cette nouvelle association. Avec l’assentiment du comité, il me désigna pour assumer cette responsabilité. J’ai accepté…sans trop réaliser ce qu’exigerait ce travail.

Au début de la nouvelle année (1999), on s’est mis à l’oeuvre. Ce nouveau comité était composé  de 5 ou 6 membres qui avaient servi sur l’ancien comité, dont Marcel Leblanc, Marie Mellon, Bill Orban, Gord Boreham, Agnes Sulyok, Ralph Tross, et je crois, Constance Nozzolino. J’ai invité par la suite Bert Hubbard, doyen retraité de la Section de Common Law de la Faculté de Droit, qui accepta le poste de secretaire; et Roop Keserwani, retraité du Département des mathématiques et statistiques, le poste de trésorier.

Maintenant tout était à mettre en place: l’organisation typique d’un Comité d’administration, réservation d’un lieu pour nos rencontres, communication avec les retraités, préparation de la documentation requise – et j’en passe. Dès nos premières réunions, on se dota d’une constitution. On se procura l’état nominatif des retraités. Roop s’occupa des adresses et des enveloppes et l’on commença nos envois en préparation de notre première Assemblée générale prévue pour le mois de mai 1999. Nous en avons cacheté des enveloppes dans ces premières années ! L’APRUO était finalement sur son départ.

Nous avons reçu beaucoup de soutien moral de la part de l'administration universitaire, notamment de Marcel Hamelin, recteur à l'époque. Mais au fond, nous étions sans le sou. Heureusement, Carole Workman, vice-rectrice aux ressources, nous a fourni les fonds de démarrage dont nous avions grandement besoin et éventuellement un bureau permanent au 176, avenue Laurier. Nous avons également réussi à obtenir des privilèges postaux gratuits du bureau de poste de l'Université ainsi qu'un stationnement gratuit auprès des Services de protection.

Après plusieurs réunions de comités, nous avons convoqué notre première Assemblée générale annuelle en mai 1999, constitution en main. Mais notre principal sujet de préoccupation était l'affaire du fonds de retraite. C’est d’ailleurs ce qui a précipité la création de l’Association. L’excédent des pensions a créé une situation difficile qui naturellement préoccupait beaucoup les retraités. Bert Hubbard et moi avons passé beaucoup de temps à rencontrer diverses personnes faisant autorité en la matière afin de recueillir du soutien pour notre cause. Cela en a valu la peine

Je m’en voudrais de ne pas reconnaître la contribution exceptionnelle de Bert Hubbard à l’Association. Bert était bien connu sur le campus et sa stature nous a ouvert de nombreuses portes. Il a accepté de se joindre à nous, même s'il était sérieusement engagé dans une affaire de droits de la personne à Toronto. Il a joué un rôle crucial dans nos représentations concernant le fonds de retraite, qui ont abouti à un règlement très satisfaisant… en plus de son excellent travail en tant que secrétaire. Je lui serai éternellement reconnaissant ainsi qu'aux membres du Comité pour leur soutien tout au long de mon mandat.

Et c’est ainsi que se termine ma petite histoire du début de notre Association au meilleur de mes souvenirs. Merci de votre attention.